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De Tagliacozzo au Finestre : les rendez-vous qui vont faire le Giro | Épisode 3

16/04/2025

Nous présentons en 6 épisodes les étapes et difficultés qui, sur le papier, auront un rôle prépondérant dans la lutte pour la Maglia Rosa et le classement général.

Épisode 3 : le chrono de Pise

L’heure de vérité. Il y a ceux qui aiment les chronos et ceux qui les détestent. Ceux qui s’en servent pour remporter une grande course et ceux qui, au contraire, s’avancent à reculons, sans autre option que de limiter leurs pertes. Sur les Giro d’Italia 2025, on compte un peu plus de 40 kilomètres de contre-la-montre, dont 13,7 au deuxième jour de course, dans les environs de la capitale albanaise Tirana. La 10e étape, longue de 28,7 km entre Lucques et Pise, sera vraisemblablement la plus décisive dans ce registre.

Les coureurs auront déjà neuf jours de course déjà dans les jambes. Ils auront notamment surmonté les défis de Tagliacozzo et de Sienne, appelés à provoquer de premières différences dans la course à la Maglia Rosa. Et ce contre-la-montre arrive après le deuxième jour de repos (les coureurs auront déjà connu une journée de transfert après trois jours en Albanie) qui, on le sait, est une arme à double tranchant. Les coureurs peuvent récupérer… Mais certains souffrent au moment de relancer la machine. Un mauvais jour au moment d’affronter le chronomètre peut se révéler particulièrement coûteux.

Le contre-la-montre Lucques – Pise est taillé pour les purs spécialistes. Entre les deux belles villes toscanes, le parcours sera intégralement plat, ou presque. Le départ se fera sur les remparts de Lucques (comme ce fut le cas lors du prologue de 1984 remporté par Francesco Moser), avant de prendre la direction de Pise en passant par le tunnel de San Giuliano et San Giuliano Terme. Les coureurs longeront l’aqueduc des Médicis pour arriver au fleuve Arno et filer sur la route qui mène à l’arrivée, située à côté de l’emblématique Torre Pendente (la tour penchée de Pise) sur la Piazza dei Miracoli.

En 1977, un contre-la-montre presque identique, mais légèrement plus court, a été disputé sur 25 km entre Lucques et Pise. Le Norvégien Knut Knudsen s’est imposé devant Francesco Moser, à une vitesse moyenne de 48,5 km/h. Un demi-siècle plus tard, les coureurs devraient affoler les compteurs avec d’énormes braquets. Que les purs grimpeurs se consolent : ils en auront fini avec le sterrato (sauf sur les pentes du Colle delle Finestre) et les contre-la-montre. Il ne leur restera plus qu’à s’exprimer en montée.

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