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Forza Milan

15/05/2024

Quand le sprint se fait houleux, que les épaules frottent et que la dernière ligne droite paraît bien plus tortueuse qu’annoncé, il vaut mieux pouvoir compter sur une bonne dose de puissance pour se sortir de la mêlée. À ce  jeu, Jonathan Milan (Lidl-Trek) s’impose plus que jamais comme une référence italienne et internationale, à l’image de la démonstration de force du sprinteur transalpin mercredi à Francavilla al Mare.

À 23 ans, Milan est une puissance bien établie. Sur la piste, il est champion olympique et champion du monde de poursuite par équipe, aux côtés notamment de son rival et ami Filippo Ganna et de son poisson-pilote Simone Consonni. Sur la route, il s’était imposé dès la 2e étape de son premier Grand Tour, l’an dernier à San Salvo. Mais depuis, les frustrations s’accumulaient pour le jeune Italien, 2e à Salerne, Naples, Tortone et Caorle l’an dernier.

Son premier sprint sur le Giro 2024 s’était d’ailleurs achevé à cette même 2e place, dans le sillage de Tim Merlier (Soudal Quick-Step) à Fossano… Et on l’a encore retrouvé au même rang dimanche à Naples. Mais entre temps, Milan avait également saisi à Andora (4e étape) l’occasion de nous montrer qu’il est un champion en puissance.

“Il est bon d’apprendre de ses erreurs”

Au moment de lancer son sprint mercredi à Francavilla al Mare, après avoir vu Consonni frotter avec le train Soudal-Quick Step, on le retrouvait dans le sillage de Merlier… Et cette fois, le Belge s’est effacé devant le géant italien. Le Belge a même été déclassé pour avoir commis une vague qui l’a déporté jusqu’aux barrières et a enfermé Juan Sebastian Molano (UAE Team Emirates), finalement 3e de l’étape derrière Kaden Groves (Alpecin Deceuninck).

Milan porte son total à trois succès sur le Giro et 28 Maglia Ciclamino en tant que leader du classement par points, qu’il a remporté l’an dernier. Il avait alors mené les débats depuis la 2e étape jusqu’à Rome. Mais il avait échoué à s’offrir une deuxième étape avec le maillot distinctif sur les épaules. C’est désormais chose fait. “Il est bon d’apprendre de ses erreurs”, souriait-il pendant que Tadej Pogačar (UAE Team Emirates) revêtait sa dixième Maglia Rosa.

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