Que valent quelques grammes de confiance en plus au moment où les plus grosses cuisses du peloton écrasent les pédales pour se disputer la victoire ? Jeudi, à l’arrivée de la 12e étape du Giro d’Italie 2025 (Modena – Viadana, 172 km), Olav Kooij a fini par trouver l’ouverture, après des premiers sprints frustrants à Lecce (2e) et Naples (10e). Le Néerlandais confirme enfin le statut qui lui était prêté au départ de cette 108e édition de la Corsa Rosa. Et c’est surtout dans les têtes que la bascule a eu lieu.
Kooij dans la roue de Van Aert et Affini
Dans un final électrique, Kooij aurait facilement pu perdre les pédales. Il lui a fallu longtemps pour se replacer dans les toutes premières positions d’un peloton où une bagarre des plus intenses faisait rage pour se placer avant le dernier virage, à moins de 500 mètres de l’arrivée. Le Néerlandais et son poisson-pilote de luxe, Wout van Aert, ont patienté. Et ils ont plongé en tête dans la dernière ligne droite… où Casper van Uden, vainqueur du premier sprint de ce Giro à Lecce, a tenté une nouvelle fois de surprendre Kooij.
Van Uden est passé en coup de vent. La porte a menacé de se refermer… Mais Kooij a fait l’effort au bon moment pour remonter son compatriote et s’offrir son deuxième succès sur le Giro, deux ans après une première victoire napolitaine. Mission accomplie pour lui et pour son équipe, dont il avait dit publiquement qu’elle devait trouver de meilleurs réglages pour le mener à la victoire.