Carlos Verona n’est pas un vainqueur. À 32 ans, au moment de s’avancer vers son quatrième Giro d’Italia, le seizième Grand Tour d’une carrière où l’Espagnol a largement fait la preuve de ses qualités d’équipier, surtout en montagne, il connissait bien son rôle : “Je ne suis pas venu en pensant gagner une étape, j’étais complètement au service de Mads Pedersen et Giulio Ciccone”, expliquait-il dimanche… quelques instants après avoir remporté la 15e étape de l’édition 2025 de la Corsa, à la faveur d’un grand numéro en direction d’Asiago, après 219 km de course, y compris l’ascension du mythique Monte Grappa.
“Aujourd’hui, c’était mon jour”, poursuivait Verona. Qu’est-ce qui a changé depuis la Grande Partenza albanaise ? Le collectif Lidl-Trek était parfaitement huilé, avec Mads Pedersen en pointe, Daan Hoole vainqueur surprenant du contre-la-montre de Pise et Giulio Ciccone prêt à bondir sur les plus hauts sommets du Giro… Mais samedi, le grimpeur italien a chuté sur les pavés slovènes, lors de la 14e étape arrivant à Nova Gorica.
Dimanche, il n’était pas présent au départ de Fiume Veneto, contrairement à la famille de Verona, qui avait fait le déplacement à l’occasion de ce troisième week-end de Corsa Rosa. Le Madrilène leur a offert une immense fête.