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Pedersen vaut tous les superlatifs du monde

23/05/2025

Je n’ai pas de mots.” Vendredi, à l’arrivée de la 13e étape du Giro d’Italia 2025, Mathias Vacek était peut-être essoufflé par le violent effort consenti pour tenter d’arracher la victoire sur les pentes du Monte Berico, au bout de 180 kilomètres de course entre Rovigo et Vicence. Surtout, le Tchèque était soufflé par les talents de son leader Mads Pedersen, pour lequel il a tout de même fini par trouver un qualificatif : “C’est un monstre.”

Vacek avait ouvert la route, après avoir suivi une initiative de Romain Bardet dans le final d’une étape explosif. Mais c’est bien le Danois qui a imposé sa puissance pour signer sa quatrième victoire d’étape dans cette 108e édition de la Corsa Rosa. Pedersen semble irrépressible, imparable, invincible… Indescriptible ?

Fuoriclasse

Heureusement, l’italien, et tout particulièrement son vocabulaire cycliste, regorge de superlatifs pour chanter les louanges des plus grands coureurs qui ont traversé l’histoire du Giro depuis 1909. Les champions se font “campionissimi”, à commencer par Costante Girardengo. Les tifosi ont ensuite admiré “la Gioconda” Alfredo Binda, Gino “Il Pio” Bartali, “il Cannibale” Eddy Merckx, “lo Scerifo” Francesco Moser ou, plus récemment, “il Piccolo Principe” Damiano Cunego et “lo Squalo” Vincenzo Nibali.

Mads Pedersen, dont le prénom se prête à une foison de jeux de mots autour de la “folie” de ses exploits, est, a minima, un “fuoriclasse”, superlatif qui exprime bien l’idée qu’il appartient à une classe à part. Comme il n’a de cesse de le démontrer depuis la Grande Partenza albanaise de ce Giro. Héros du premier week-end, il continue depuis d’étaler sa classe, qu’il s’agisse d’écraser les pédales pour son propre bénéfice ou pour celui de ses équipiers, qui n’ont de cesse de lui rendre hommage.

Vacek ouvre la voie, Pedersen conclut

Vendredi encore, après avoir vu Lorenzo Germani (échappé de la première heure) et Christian Scaroni (sorti dans le final) faire de la résistance sur les dernières bosses, Pedersen a tenté d’ouvrir la porte à Vacek, essentiel dans le dispositif Lidl-Trek depuis le début de ce Giro. Mais quand UAE Team Emirates-XRG a fait l’effort pour tenter de lancer Isaac Del Toro vers le succès qui le fuit jusqu’à présent (2e à Tagliacozzo, Sienne et Castelnovo ne’ Monti), c’était à lui de se frotter aux puncheurs les plus explosifs de ce peloton.

Les pentes à 12% dans le dernier kilomètre n’allaient certainement pas effrayer Pedersen. Il a même lancé son sprint à 200 mètres de l’arrivée, toute en force, pour déborder Wout van Aert et Del Toro, qui le suivaient dans cet ordre sur la ligne. Époustouflant.

Retrouvez tous les classements du Giro d’Italia 2025

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