À la veille du départ du Giro d’Italia, qui s’élance vendredi avec une étape de 160 km entre Durrës et Tirana, sept coureurs se sont exprimés devant les nombreux représentants des médias présents en Albanie pour recueillir leurs déclarations.

Primož Roglič : “Le kilomètre Red Bull est une belle surprise, j’espère que ce sera amusant et que cela apportera un peu d’action. J’espère ne pas avoir à sprinter pour cela. C’est intéressant de courir contre mon ancien coéquipier Wout van Aert. Il est plus qu’un simple cycliste pour moi. Il aura certainement sa chance lors de ce Giro.”

Wout Van Aert : “Nous avons testé les circuits à Tirana avant la première étape. C’était bien de voir la montée. Mon impression est que c’est assez difficile, le pied est raide et ensuite ça descend jusqu’à l’arrivée. Je vois une opportunité pour les attaquants d’aller au bout. Nous avons une équipe très forte avec des coureurs adaptés à tous les types de terrain, ce qui nous offre des opportunités chaque jour. Ma préparation n’a pas été idéale, mais ici en Albanie, j’ai hâte de découvrir une nouvelle culture et de nouvelles routes.”

Juan Ayuso : “C’est différent de courir ici par rapport à la Volta a Catalunya. Le Giro est plus difficile et plus long. Je dois être prudent chaque jour. Demain est déjà une étape importante où l’on peut perdre plus que l’on peut gagner. J’espère que le contre-la-montre de samedi me sera favorable. L’âge a pu être un facteur déterminant lors de la Vuelta en 2022 et 2023, mais aujourd’hui, pour mon quatrième Grand Tour, si je craque lors de la dernière semaine, ce ne sera pas à cause de mon âge.”

Egan Bernal : “Je me bats toujours pour remporter un nouveau Grand Tour. Nous ne savons pas si je peux encore gagner, mais c’est en tout cas mon espoir. Ce que je sais, c’est que j’apprécie davantage le cyclisme aujourd’hui que lorsque je gagnais. Grâce au soutien de mon équipe, je me suis très bien préparé ces deux dernières semaines. Le nouveau design de mon maillot de champion national rappelle l’équipe Café de Colombia des années 80 et 90. C’est ce qui m’a donné envie de devenir cycliste, j’essaie de faire la même chose pour la prochaine génération.”

Thomas Pidcock : “Je veux surtout courir, m’investir chaque jour et profiter du Giro. Si je fais ça, les opportunités se présenteront. Je suis en bonne forme après les classiques ardennaises. J’ai hâte de disputer mon premier Giro. J’ai de bons rapports avec l’Italie depuis que j’ai remporté le Baby Giro. Cette année, je participe à des courses que je voulais faire depuis longtemps, je suis ravi d’avoir l’occasion de participer à cette course maintenant.”

Giulio Ciccone : “Demain, ce sera certainement nerveux. Nous avons une équipe solide, nous courrons pour Mads [Pedersen]. Mais nous ne sommes pas les seuls à avoir des ambitions, ce sera rapide et nerveux. Dans les montées, nous devrons être là.”

Richard Carapaz : “Une fois sur le sol italien, nous retrouverons des routes familières, mais en Albanie, je ne connais pas encore l’environnement. Toutes les étapes seront importantes. L’arrivée de la 9e étape à Sienne devrait faire la différence entre les coureurs du classement général.“