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De Tagliacozzo au Finestre : les rendez-vous qui vont faire le Giro | Épisode 5

05/05/2025

Nous présentons en 6 épisodes les étapes et difficultés qui, sur le papier, auront un rôle prépondérant dans la lutte pour la Maglia Rosa et le classement général.

Épisode 5 : les cols du Val d’Aoste

Si le Giro d’Italia se définit comme “la course la plus difficile au monde dans le plus beau pays du monde“, c’est aussi grâce à ses étapes alpines légendaires, qui ont fait l’histoire et créé des mythes depuis les toutes premières éditions de la Corsa Rosa. Comme le veut la tradition, en 2025, la journée qui fait le plus battre le cœur des supporters, car elle traverse plusieurs cols alpins, arrive dans la troisième semaine, à deux jours de l’arrivée finale à Rome. La 19e étape, Biella – Champoluc, bien que n’étant pas très longue avec ses 166 km, présente un dénivelé de 4950 mètres et les coureurs ne verront que des montées – et quelles montées ! – et des descentes.

C’est donc la Vallée d’Aoste qui accueillera l’une des étapes les plus emblématiques du Giro d’Italia 2025, avec cinq GPM, dont trois de première catégorie. Avec dix-huit étapes déjà dans les jambes, ce sera une longue souffrance pour tous, en particulier pour les sprinteurs qui n’auront pour seul objectif que de sauver leur peau et rallier l’arrivée dans le temps imparti. Pour les hommes du classement, en revanche, il y aura toute la place pour lancer des manoeuvres incisives, tout en gardant à l’esprit que, le lendemain, il reste à affronter le Colle delle Finestre.

La première ascension commencera après seulement 3 km de course, pour réchauffer un peu les jambes des athlètes et inciter les aspirants échappés à attaquer dès le départ. Il s’agit du Croce Serra (3e catégorie, 11,2 km à 4,6 %), qui sera toutefois la difficulté la plus douce de la journée. Ensuite, les choses sérieuses commenceront, d’abord avec le Col Tzecore (1re catégorie, 16 km à 7,7 %) – qui sera affronté pour la deuxième fois dans l’histoire du Giro après 2018, lorsque Giulio Ciccone était passé en tête au sommet -, puis avec le Col Saint-Pantaléon (1re catégorie, 16,5 km à 7,2 %), qui fait sa cinquième apparition dans la Corsa Rosa, avant le Col de Joux (catégorie 1, 15,1 km à 6,9 %), qui a déjà été franchi sept fois par le Giro.

À ce stade, il ne restera plus que 19 km avant l’arrivée, mais les difficultés ne sont pas terminées, car juste après le Col de Joux, il y aura une courte descente de 6 km, puis commencera l’ascension inédite d’Antognod (2e catégorie, 9,5 km à 4,5 %), plus difficile dans sa deuxième partie où la pente moyenne dépasse les 7 %. Ce n’est évidemment pas une ascension compliquée, mais après 4 cols alpins, il faudra voir combien d’énergie il restera aux coureurs. Au sommet, il restera 5 km, principalement en descente vers l’arrivée à Champoluc.

Si la bagarre devait s’engager tôt, nous pourrions vraiment assister à une situation avec d’énormes écarts. Si, pour une raison quelconque, la première partie du Giro s’est mal passée, l’étape Biella – Champoluc représente l’occasion parfaite pour tous les coureurs retardataires de tenter une embuscade et de renverser la course. Bien sûr, il faudra avoir des jambes d’acier.

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